dimanche, septembre 18, 2011

Alger

I y a bien longtemps que je n'ai évoqué Alger... Alors quoi de mieux que de vous montrer ma ville à différentes époques.


Alger en 1947 par DzCaNaL



Algérie 1952 par DzCaNaL



Alger 1896. Vidéo rare ! par cristoumi

Et enfin une video précieuse, Alger en 1896 !!

Qu'en dites-vous ??

Je remercie mon amie Denise D. qui a fait ces trouvailles dont nous pouvons profiter grâce à elle.

mardi, avril 12, 2011

Avril


Bonjour Françoise,
Vous etes comme ce cerisier: sensible aux Avril, aux poussieres de
merveilleux et quelle importance qu' Istamboul ne soit plus
Constantinople? A moins de vouloir verrifier soi même que l'eau de
Suffren est toujours auusi bonne, et que, lorsqu'on les regarde d'en
haut, du Cap à la pointe, les lumieres du soir font maintenant un
collier autour du cou d'Alger?

Amitiés

mercredi, avril 06, 2011

Un jour d'Avril

Je sors de table il est deux heures, le 6 avril, le soleil est chaud comme en été.. j’étais sur la chaise devant le petit salon complètement investie par la chaleur et la lumière, yeux clos, et tout à coup pourquoi ? est apparue la silhouette de J., sur la falaise de Suffren. Tout le monde était sur le gravier, à deviser comme chaque jour de tout et de rien. Et j’étais moi, devant l’apparition de J, je ne pensais pas plus à lui qu’à autre personne et tout à coup il m’a envahie. Il est descendu, m’a tendu la main et m’a dit, : »Viens je t’emmène avec le 505 à La Pérouse.. » j’ai obtempéré, ne regardant pas autre que lui, me foutant bien de ce que tout les autres amassés pouvaient penser, et je l’ai suivi. Nous avons regagné le 505 je suis montée, nous sommes partis sous le vent, et j’ai commencé à ôter mon maillot.. c’était merveilleux.. il m’a tendu un bout et je me suis mise à l’eau, nue, accrochée à la corde adoucie par l’eau et j’ai laissé filé sur son conseil, quelques mètres. Je glissais derrière la barre, J. tenait bon et me regardait, il m’a tendu un masque pour que je puisse admirer les fonds, qui, depuis Suffren jusqu’à Jean-Bart sont une pure merveille. Il est quasi impossible de décrire le passage de l'eau sur la peau, et qui laisse deux longs sillages derrière soi il est impossible de faire ressentir la douceur, la caresse, la volupté de ces moments. En fait ce sont des moments secrets qui n'appartiennent qu'à ceux qui ont fait cette expérience.



Le petit port de Jean-Bart et Sandja...


Je me laissais aller, levant de temps à autre la tête pour le regarder et l’admirer; il est si beau. Les mètres défilaient vite, plus vite que l’on ne pense, et je devenais de plus en plus froide; l’eau m’envahissait et j’avais peine à regarder le fond tellement je me glaçais.. alors avec des gestes parlants je lui faisais comprendre que je n’en pouvais plus. Nous étions en vue de Sandja, le chameau de Jean-Bart.. il comprit que c’était trop pour moi, ralentit et me fit remonter. Il me prit dans ses bras, j’étais en une minute chaude comme il n’était pas possible, j’avais ma tête sur son épaule, ses bras m’entouraient et me caressaient, le temps s’arrêtait à ce moment où nous doublions Sandja pour aborder le Cap et arriver dans la baie de la Pérouse. Je ne pouvais me détacher de lui, c’était divin. Je viens de remonter devant mon Mac en me disant, : "ça je ne le retrouverais jamais" !!! mais "ça je l’ai vécu et c’est un énorme cadeau de la nature et de la vie".

Alors sagement je viens de poser sur le papier virtuel de Word, tout ce que j’ai ressenti pendant ces heures divines.. Merci. A qui ? merci à Dieu, merci à J., merci à moi qui ai su prendre ce que l’on m’offrait et sans que vienne à mon esprit la moindre pensée de faute, de tort. J’étais heureuse. Je le suis encore d’avoir vécu tout cela.

PS : Ce n'était pas un 505 mais simplement un 420...

lundi, février 14, 2011

La Saint Valentin

En classant des papiers, des dossiers, des photographies jaunies, tout ce que nous avons rapporté d'Alger - il y avait six générations de souvenirs - j'ai retrouvé une lettre. Je ne sais qui l'a écrite. La signature ne me laisse pas deviner quel en est l'auteur, et la date ne figure pas en son en-tête. Elle aurait pu être le 14 février!!! Mais au travers des lignes, serrées, si finement tracées à la plume et à l'encre violette on peut déceler un amour immense. Je vous laisse le plaisir de la lire, rendant hommage ainsi en ce jour de la Saint Valentin, à cet amour si bien exprimé.

"Il y a si longtemps que je ne t'ai écrit!!!

Si longtemps que je freine mes élans de tendresse, d'amour, mes gestes toujours un peu pareils mais que tu aimes je le crois, mes mots qui cherchent une réponse que je connais, une réponse muette et tendre que je sais être très belle et tellement profonde. Je t'admire de me porter tous ces sentiments si forts que tu as su créer et que j'ai acceptés en essayant de te rendre à mon tour et ta tendresse et ta gentillesse et ton amour qui me paraît être souvent un très très très ancien amour. Il me semble qu'il y a des siècles que nous nous sommes connus, aimés, compris, que nous nous sommes mutuellement entourés, enveloppés de cet amour dont nous avions l'un et l'autre un besoin immense, y trouvant cette chaleur bienfaisante qui nous manquait.

J'ai beau me dire être très forte, c'est toi qui est fort. C'est toi qui me rend forte. Et quand je te regarde dormir, quand je peux, sans te gêner du tout, te dire très doucement que je te trouve beau, que j'aime tes yeux, que je promène un doigt imaginaire sur tes lèvres, sur ton menton et dans la courbe de ton cou, je suis tout simplement heureuse. Rien de plus merveilleux que de t'entendre me dire lorsque j'ouvre les yeux après un bref repos derrière les volets demi-clos, pendant que tu travailles en face de moi : "Tu étais si jolie pendant que tu dormais..." Il n'y a qu'une seule personne qui peut dire cela à une autre: simplement parcequ'elle l'aime.

Je crois finalement que nous nous sommes aimés depuis toute éternité.

Ce soir, au bord de la nuit, dans mon lit qui est le nôtre, je retrouverais tes mains, tes doigts qui viennent prendre les miens pour qu'ils se croisent tendrement. Je saurais à ce moment même que tu es là, j'entendrais ton souffle régulier très près de moi, et je m'endormirais encore si heureuse. Toi, de ton côté, tu seras dans ton travail et tes pensées , ailleurs, très loin mais je sentirais très fort que c'est là ta manière de m'aimer. Je rêverais de nos deux visages l'un en face de l'autre ou simplement à côté l'un de l'autre, attentifs à notre tâche, échangeant des idées, des souvenirs et des rires. De temps à autre je viendrais poser mes lèvres au coin des tiennes parce que l'envie de toi sera plus forte que le travail et je retournerais bien vite à ma place de peur de te gêner.

Je t'aime."

samedi, février 12, 2011

Anniversaire.... de ma Belle Hélène


Coïncidence ? Hasard ? Normaiité ?

Hélène est née deux jours après moi enfin je veux dire dans le calendrier. Elle, le 12 février, moi le 10.. Sic !


C'était une surprise que d'avoir une petite fille, juste deux jours après son anniversaire. Mais il paraît que cela arrive souvent. Enfin je peux vous dire que j'étais fière vraiment. Je rêvais d'une fille et j'eus une fille. Quel bonheur. Il faut que toutes les mamans sachent que ce premier né, fille ou garçon, ce premier bébé est vraiment un cadeau du ciel. Pour le reste, tout suivrait, plus ou moins, mais c'est le premier né qui est un événement important dans la vie d'une femme. Il le fut pour moi. D'autant que le lendemain, j'apprenais que ma Maman, nous quittait, loin de nous, à Alger tandis que nous étions à Lisbonne.

Ne pas se révolter.

Accepter.

Tout cela est bien dur.

jeudi, février 10, 2011

Grand jour !

C'est un grand jour que le 10 février, aussi je ne veux pas le laisser passer sans venir vous dire :



J'ai prononcé ce petit discours pour mes amis de Face Book, mais il est aussi pour tous ceux qui regardent mon blog et sont intéressés par ce que j'y mets (peu généralement... mais j'espère bien)

Et hop une de plus une de moins.. !!!