mardi, avril 12, 2011
Avril
Bonjour Françoise,
Vous etes comme ce cerisier: sensible aux Avril, aux poussieres de
merveilleux et quelle importance qu' Istamboul ne soit plus
Constantinople? A moins de vouloir verrifier soi même que l'eau de
Suffren est toujours auusi bonne, et que, lorsqu'on les regarde d'en
haut, du Cap à la pointe, les lumieres du soir font maintenant un
collier autour du cou d'Alger?
Amitiés
mercredi, avril 06, 2011
Un jour d'Avril
Je me laissais aller, levant de temps à autre la tête pour le regarder et l’admirer; il est si beau. Les mètres défilaient vite, plus vite que l’on ne pense, et je devenais de plus en plus froide; l’eau m’envahissait et j’avais peine à regarder le fond tellement je me glaçais.. alors avec des gestes parlants je lui faisais comprendre que je n’en pouvais plus. Nous étions en vue de Sandja, le chameau de Jean-Bart.. il comprit que c’était trop pour moi, ralentit et me fit remonter. Il me prit dans ses bras, j’étais en une minute chaude comme il n’était pas possible, j’avais ma tête sur son épaule, ses bras m’entouraient et me caressaient, le temps s’arrêtait à ce moment où nous doublions Sandja pour aborder le Cap et arriver dans la baie de la Pérouse. Je ne pouvais me détacher de lui, c’était divin. Je viens de remonter devant mon Mac en me disant, : "ça je ne le retrouverais jamais" !!! mais "ça je l’ai vécu et c’est un énorme cadeau de la nature et de la vie".
Alors sagement je viens de poser sur le papier virtuel de Word, tout ce que j’ai ressenti pendant ces heures divines.. Merci. A qui ? merci à Dieu, merci à J., merci à moi qui ai su prendre ce que l’on m’offrait et sans que vienne à mon esprit la moindre pensée de faute, de tort. J’étais heureuse. Je le suis encore d’avoir vécu tout cela.
PS : Ce n'était pas un 505 mais simplement un 420...