mardi, mai 30, 2006

Tapis Persan..


Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer mon tapis de souris. Je ne peux plus m'en passer.
Et voyez son pedigree !!! Il est authentique... Promis ! et je ne dérape plus jamais jamais

lundi, mai 29, 2006

Détournement...


de quelque chose "très potagère" pour en faire quelque chose "très poétique".
Merci Marion pour l'idée...

vendredi, mai 26, 2006

A l'ombre du figuier

Le figuier est un arbre qui me poursuit. Dans le jardin de mon enfance, déployant ses branches au-dessus de la cour où nous déjeunions et y amenant une ombre délicate et utile, il nous donnait aussi les meilleures figues du monde. Lorsque je connus Chios et son histoire dont la mienne faisait un peu partie, je découvrais un auteur Pierre Vlasto et son admirable livre : "A l'ombre du figuier" dont je me régalais. Le figuier me poursuivait. Lorsque nous décidâmes de nous installer dans le Midi, je me disais in petto, "il y aura un figuier dans la cour de la maison...". Non il n'y en eut pas. Je découvrais un magnifique tilleul dont les frondaisons recouvraient presque la totalité de notre cour. Je fis contre mauvaise fortune bon cœur, découvrant à ce tilleul des qualités jusqu'alors ignorées. Son feuillage était splendide, son port altier, et au printemps ses millions de fleurs embaumées attiraient des millions d'abeilles bourdonnantes qui se régalaient. Et puis un jour - son heure était-elle arrivée ? - il périclita, il perdit ses feuilles devenues malingres et petites et l'année suivante resta tout seul au milieu de la cour avec ses branches dénudées. J'en eus un énorme chagrin et de surcroît il fallait trouver, pour nous protéger du soleil, une solution efficace et belle. L'homme de l'art vint un jour le couper : je ne voulais pas regarder. Nous le remplaçames par une jolie voile blanche ; cétait joli, mais cela ne le remplaçait pas. Nous avions laissé un morceau du tronc. Et c'est ici que tout recommença. Au pied de ce tronc coupé, poussait un tout petit figuier. Dans un premier temps je n'y pris garde. Il était petit,, malingre et je pensais à tort qu'il ne profiterait pas de sa position. Le temps passa. Le temps passe toujours. Deux ans passèrent et aujourd'hui, sous le soleil de fin de printemps et de début d'été je me suis promenée avec le capte-image à la main. On voit différemment au travers d'un viseur. En tournant, retournant je me suis rendue compte de l'importance que Monsieur le Petit Figuier prenait au milieu de la cour. Il avait poussé poussé, son port était altier, il portait des figues, et donnait déjà une ombre certaine. Et de me dire une fois de plus "Mektoub", c'était écrit : il y aurait un figuier dans la cour.

mercredi, mai 24, 2006

Autour d'un anniversaire


Dans le déroulement des anniversaires, elle est la dernière à fêter le sien. Douze ans ! Imaginez ! Douze ans. C'est deux lustres presque et demi. Il fallait à cela une réunion de famille, avec des amis chers et tous réunis autour d'un plat magique : des Pieds et Paquets. les voici les voilà : régalez vous. Et il fallait aussi un gâteau et une lumière pour éclairer ses futures années. Le voici. Combien de baisers combien d'amour pour elle ? Innombrables et infini. Elle est notre suite avec son frère et sa sœur. Longue et heureuse vie pour tous les trois.

vendredi, mai 19, 2006

La Mer... Ma Mer


Lorsque je me trouve en face de ce spectacle, j'ai tout en moi qui vit doublement. Pourquoi, la vue de cette transparence, la vue de ces rochers à fleur d'eau, ces fonds que je connais par cœur, ce soleil qui trace de longues flèches à la surface, ces points noirs que je devine être des oursins, oui pourquoi tout cela me trouble intensément ? Je suis née avec un oursin dans la bouche ! Je suis née dans l'eau de mer et de la seule mer que je connaisse comme source de bonheur, la Méditerranée. Au-delà sont toutes les vicissitudes du quotidien, mais tout est transformé de contempler et d'entendre le murmure de ces vaguelettes qui meurent tendrement contre le rocher. Mon âme se réveille. Loin de tout, loin de...

lundi, mai 15, 2006

Introduction

Oui, comme pour toute écriture bien établie, introduire à la suite des pages. Introduire pour mettre en appétit ceux qui viendront lire et que j'espère nombreux.
Alors : pourquoi créer un blog ? Pour faire "tendance" ? Pour faire comme tout le monde ou simplement pour laisser aller sa plume virtuelle au gré de ses idées, de ses pensées et de ses réflexions et pourquoi pas tout simplement au gré de ses images, si images l'on aime.
Il y aura de tout un peu, avec la seule intention de se savoir lue et même critiquée.
Rappelons que la critique est un jugement porté sur un ouvrage de l'esprit. Ce jugement peut être bon ou mauvais.
Il ne me reste qu'à écrire, publier et attendre.