lundi, décembre 25, 2006

Le Royal à la Noix

Ce Noël, nous avons dégusté comme de coutume une dinde, fourrée aux marrons et autres délicatesses du palais. Un régal. Mais ce qui allait suivre et terminer ce dîner de fête a droit à une page spéciale.

Non ce n'était pas les treize desserts que nous pouvions attendre d'un Noël en pays provençal. Je vous le donne en mille ! Nous avons eu un Royal à la Noix que j'ai débaptisé immédiatement pour l'appeler désormais et jusqu'à plus ample informée : "Le Ségolène".
Admirez !!!






Cliquer sur l'image vous montrera le Ségolène en grand !!!

lundi, décembre 18, 2006

La Tristesse et la Joie

Décembre n'est pas pour moi un mois comme les autres. Il réunit dans ses jours une tristesse infinie mais aussi une grande joie.
Décembre a vu partir mon Grand Père Denis Boussat, tué à la tête de ses hommes à l'Hartmannswillerkopf le 17 décembre 1915; mon Père Jacques Bernard nous a quitté un 20 décembre 1987 et notre fille Cécile l'a rejoint le 18 décembre 1992. Je ne peux ni ne veux les oublier et parce qu'ils sont ainsi si proches les uns des autres dans la mort je communie dans leur souvenir qui n'est que merveilleux.
Par contre, pour venir illuminer ce mois si noir, Alice, notre petite fille est née un 18 décembre aussi et son sourire nous réchauffe le cœur.
Décembre c'est aussi Noël. C'est la Naissance du Christ et avec lui Dieu présent parmi nous.
C'est la joie des petits enfants ....et celle de leurs parents devant eux.

"....Alors, devant la grande cheminée, les bébés blonds les bébés roses, en riant se sont éveillés".
Rosemonde Gérard.

mercredi, décembre 13, 2006

Ue balade à Tlemcen


C'est une ville sainte, c'est une ville très belle et la lumière qui l'entoure et l'étreint, parait parfois divine. Ses lieux de prières, mosquèes, tombeaux de saints sont vénérés et offrent peut-être au cœur pur, un semblant de paix.

Allez aussi ici.



C'est l'œuvre d'un ami dont les racines se trouvent là-bas.

samedi, décembre 02, 2006

Etonnant !




On ne peut s'empêcher de penser que de découvertes en découvertes on arrive presque à connaître tout, si tenté que "tout" puisse représenter quelque chose ou bien au contraire "rien" ???

mardi, octobre 24, 2006

Ce jour

n'est pas un jour comme les autres.

Il restera marqué par une immense tristesse, un immense chagrin.

Le poulpe ne parlera plus à l'oursin.

Mais vois-tu Chounet, l'oursin sera toujours là et toujours prêt à recevoir le poulpe et ses mots si gentils, si frappés au coin du bon sens, ces mots qui sont ceux d'un ami plus que cher; et pourtant, souviens toi Chounet, nous ne nous sommes jamais rencontrés !! Comment est-ce possible ??? Comment avons nous pu créer ces liens si étonnants ?
Merci la Grande Toile, merci de nous donner la possibilité de faire de telles rencontres. Je n'invente pas. Vous le savez tous...
Il est l'ami avec un grand "A". Celui des plages Ouest. Celui qui a accueilli les plages Est avec un cœur grand "comme ça".
Je ne pourrai jamais t'oublier.
Mais sache aussi que je ne suis certes pas la seule...
Tu vas nous manquer atrocement; à tous qui t'avons connu, aimé et admiré.

jeudi, septembre 28, 2006

Mémoires

Elle était debout devant le plan de travail, dans la cuisine. Son regard était perdu au loin, bien plus loin que le placard qu'elle fixait sans en voir aucun contour. Elle sentit alors sa présence, derrière elle qui se penchait doucement, lentement vers son oreille. Elle sentit qu'il était encore tout humide de sa douche, et se laissa approcher. Il murmura alors "Je t'aime", caressant son dos et ses côtes. Elle se laissa faire, savourant l'instant, les mots, la présence. A cet instant même, bien longtemps après elle eut les mêmes sensations si fortes qu'elle se prit à dire : "J'ai de la chance de pouvoir me souvenir de tout cela, parce que cela a eu lieu et que ce n'est pas le fruit de mon imagination. C'était bien et bon, c'est bien et bon."

Brusquement elle se dirigea vers l'évier, se lava les mains et les secoua sur le chien à ses pieds... Flash ! elle se souvint alors de son père lui adressant le même geste et elle en resta tout émue, se disant que rien ne se perd, rien n'est vain à condition que l'on se pénètre de ses propres souvenirs.

vendredi, septembre 08, 2006

Extase

"Cette étourdissante extase à laquelle mon esprit se livrait sans retenue" [J.J.Rousseau]

C'est ce que je ressentis hier dans la nuit, face à face avec cette fleur hors du commun, qui ne fleurit que la nuit, dans l'obscurité, que quelques heures, et épuisée par tant de beauté, se ferme à jamais. Je ne peux décrire, je n'ai pas de mots pour exprimer ce que l'on éprouve à regarder cette éclatante image. Mais je peux vous offrir ce que, à travers mon objectif j'ai pu fixer de cette fleur, sorte de viol non puni et porteur de sentiments profonds, sensuels et apaisants.

jeudi, août 24, 2006

Ne jamais s'affoler.

Mon blog avait disparu.
J'ai eu beau faire, rien à faire je n'arrivais pas à trouver comment éditer un nouveau post.
Embrouille de mots de passe, d'adresses e-mail, ou de je ne sais quoi.
J'ai flippé, j'ai tourné en rond et puis je suis partie, méprisante envers mon iMac G5 - pourtant !- qui me refusait une chose toute simple.
Me voici de retour. J'ai tout retrouvé.
L'essentiel est d'avoir, outre les pages virtuelles de votre traitement de texte ou tout autre endroit où consigner des choses importantes, l'essentiel est d'avoir un cahier.. Je précise un cahier et non pas des feuilles volantes, ou des post-it. Sur ce cahier, de préférence à spirale, de temps à autre vous mettez une date que vous surlignez au feutre fluorescent et vous inscrivez tout ce que vous jugez être utile et nécessaire à la bonne marche de TOUT pour vous dans votre maison, que cela concerne la cuisine, les chiens, votre iPod ou vos ordinateurs etc...

N° de téléphone, Codes HTML ou PHP, le jour où on vous a dit des choses tendres... et quelles choses...!! l'âge de la petite cousine qui vit à HangZhou, les fleurs envoyés à Nicole pour son anniversaire - 97 ans ça compte !!! - le jour où les cigales ont commencé leur chant divin, le jour où elles se sont enfin tues, et aussi tous les mots de passe (tenez votre cahier secret !) - en tachant de vous servir toujours du même si c'est possible - le RV pour votre dent, et celui pour votre voiture, la couleur en valeurs hexadécimales de la police utilisée sur la page 44 de votre site, le code de votre messagerie vocale sur votre mobile.. La liste est plus que longue, exhaustive mais dites vous qu'on peut ainsi retrouver ce qu'on croyait évaporé dans la nature.
En feuilletant ces cahiers, vous verrez aussi combien de fois vous avez crayonné pendant que vous téléphoniez... Dessins que l'on appelle "Phonart" ou "Bigo-Art" (Le Diconoclast de Jean-Loup Chiflet) et vous serez désarçonnée devant des mots, des chiffres ou des lettres qui ne vous disent absolument plus rien mais vous laisserez tomber en vous disant que ceci ne devait pas être important. La proportion de retrouver une précieuse indication est largement supérieure à la non identification de signes cabbalistiques.

Donc me voici rassurée, tout rentre dans l'ordre et grâce à mon cahier, je puis de nouveau venir m'entretenir avec vous et même sans vous.

mercredi, juillet 05, 2006

Elle manquait


à mon précédent post. Mais j'ai pris cette image ce matin.. c'est vraiment la naissance de la cigale. Elle s'extrait de sa chrysalide et se met à chanter... Voici une chrysalide de cigale,.

dimanche, juillet 02, 2006

Scie-Gale


Ce n'est pas un jeu de mot....
La Cigale, celle qui chante tout l'été... commence le 13 juin ou le 12 selon. Sa stridulation est au début, délicieuse, annonciatrice de chaleur, de soleil, de déjeuner sous le figuier ou le tilleul de bains voluptueux dans une eau rafraîchissante... enfin, la cigale c'est l'été.
la voici, sur sa branche, muette bien sûr mais si délicate...
Elles ne s'arrêtent qu'au jour tombé. Faut quand même se reposer... Et puis pof ! dès le premier rayon de soleil, la première effluve de chaleur, c'est reparti pour une autre journée. Cela devient aussi insupportable que des acouphènes dont on ne peut se débarasser qu'en se mettant du persil dans les oreilles ou en s'enfermant dans sa chambre isolée de tous bruits annexes.
Pourtant madame la Cigale est bien jolie et parfaite avec son manteau transparent...

Je vous ai numérisé celle-ci, trouvée dans mes pas. Les cigales ne vivent que trois ou quatre jours et meurent d'avoir trop chanté...

Nous serons soulagés fin août lorsqu'elles se tairont pour toute une année et bien tristes aussi de ne plus les entendre.

vendredi, juin 23, 2006

Changeons de sujet

Qui peut me dire le nom de cette jolie fleur ? Elle a duré plus d'une semaine dans sa fraîcheur et son éclat mais elle m'est inconnue.
J'aurais grande reconnaissance à l'homme (ou la femme bien sûr) de l'art horticole qui me donnera son nom.

mardi, juin 13, 2006

Il y a des jours

où la raison, l'intelligence et le bon sens ne peuvent absolument rien contre la souffrance morale engendrée brutalement par autrui. Le meilleur - mais est-ce vraiment le meilleur- moyen est de s'effacer, s'évanouir dans la nature et si possible près de la Mer. En retourne t'on soulagée ? La blessure est là, mais la cicatrice s'estompera avec les jours à venir.

vendredi, juin 09, 2006

C'est plus prosaïque.



Oui mais tellement bon !!!
A tous ceux qui, comme moi et comme Marie-Claire ont dégusté la soubressade entre deux tranches de pain, de préférence mahonnais, je dédie cette image. Elle est toute fraîche, elle vient de Toulon et on ne fait pas meilleur...N'est-elle pas belle ma soubressade ?

dimanche, juin 04, 2006

Question ?

Je me demande pourquoi, lorsque je vois ceux qui sont passés sur mon site et particulièrement sur le Blog, donc, je me demande pourquoi ne laissent-ils pas de commentaires à la suite. Ou bien ils trouvent ce que j'écris complètement idiot, ou bien ils sont timides à un point extrème, ou bien ils ne savent vraiment pas lire et se servir d'une page Internet, ou bien ils n'en n'ont rien à faire. Mais je renouvelle ma demande à ceux qui peuvent et veulent me laisser quelques mots, de le faire en toute amitié et simplicité.

Faites-le s'il vous plait et d'avance merci
Il suffit de cliquer sur "Comments", en bas de ce que j'ai écrit et une page s'ouvre. Vous pouvez alors écrire dans la fenêtre laissée ouverte à cet usage et d'enregistrer votre réponse...
Puisque nous en sommes aux explications, savez-vous aussi que vous pouvez agrandir les images en cliquant dessus ! Elles s'ouvriront dans une autre page web !

mardi, mai 30, 2006

Tapis Persan..


Je ne résiste pas au plaisir de vous montrer mon tapis de souris. Je ne peux plus m'en passer.
Et voyez son pedigree !!! Il est authentique... Promis ! et je ne dérape plus jamais jamais

lundi, mai 29, 2006

Détournement...


de quelque chose "très potagère" pour en faire quelque chose "très poétique".
Merci Marion pour l'idée...

vendredi, mai 26, 2006

A l'ombre du figuier

Le figuier est un arbre qui me poursuit. Dans le jardin de mon enfance, déployant ses branches au-dessus de la cour où nous déjeunions et y amenant une ombre délicate et utile, il nous donnait aussi les meilleures figues du monde. Lorsque je connus Chios et son histoire dont la mienne faisait un peu partie, je découvrais un auteur Pierre Vlasto et son admirable livre : "A l'ombre du figuier" dont je me régalais. Le figuier me poursuivait. Lorsque nous décidâmes de nous installer dans le Midi, je me disais in petto, "il y aura un figuier dans la cour de la maison...". Non il n'y en eut pas. Je découvrais un magnifique tilleul dont les frondaisons recouvraient presque la totalité de notre cour. Je fis contre mauvaise fortune bon cœur, découvrant à ce tilleul des qualités jusqu'alors ignorées. Son feuillage était splendide, son port altier, et au printemps ses millions de fleurs embaumées attiraient des millions d'abeilles bourdonnantes qui se régalaient. Et puis un jour - son heure était-elle arrivée ? - il périclita, il perdit ses feuilles devenues malingres et petites et l'année suivante resta tout seul au milieu de la cour avec ses branches dénudées. J'en eus un énorme chagrin et de surcroît il fallait trouver, pour nous protéger du soleil, une solution efficace et belle. L'homme de l'art vint un jour le couper : je ne voulais pas regarder. Nous le remplaçames par une jolie voile blanche ; cétait joli, mais cela ne le remplaçait pas. Nous avions laissé un morceau du tronc. Et c'est ici que tout recommença. Au pied de ce tronc coupé, poussait un tout petit figuier. Dans un premier temps je n'y pris garde. Il était petit,, malingre et je pensais à tort qu'il ne profiterait pas de sa position. Le temps passa. Le temps passe toujours. Deux ans passèrent et aujourd'hui, sous le soleil de fin de printemps et de début d'été je me suis promenée avec le capte-image à la main. On voit différemment au travers d'un viseur. En tournant, retournant je me suis rendue compte de l'importance que Monsieur le Petit Figuier prenait au milieu de la cour. Il avait poussé poussé, son port était altier, il portait des figues, et donnait déjà une ombre certaine. Et de me dire une fois de plus "Mektoub", c'était écrit : il y aurait un figuier dans la cour.

mercredi, mai 24, 2006

Autour d'un anniversaire


Dans le déroulement des anniversaires, elle est la dernière à fêter le sien. Douze ans ! Imaginez ! Douze ans. C'est deux lustres presque et demi. Il fallait à cela une réunion de famille, avec des amis chers et tous réunis autour d'un plat magique : des Pieds et Paquets. les voici les voilà : régalez vous. Et il fallait aussi un gâteau et une lumière pour éclairer ses futures années. Le voici. Combien de baisers combien d'amour pour elle ? Innombrables et infini. Elle est notre suite avec son frère et sa sœur. Longue et heureuse vie pour tous les trois.

vendredi, mai 19, 2006

La Mer... Ma Mer


Lorsque je me trouve en face de ce spectacle, j'ai tout en moi qui vit doublement. Pourquoi, la vue de cette transparence, la vue de ces rochers à fleur d'eau, ces fonds que je connais par cœur, ce soleil qui trace de longues flèches à la surface, ces points noirs que je devine être des oursins, oui pourquoi tout cela me trouble intensément ? Je suis née avec un oursin dans la bouche ! Je suis née dans l'eau de mer et de la seule mer que je connaisse comme source de bonheur, la Méditerranée. Au-delà sont toutes les vicissitudes du quotidien, mais tout est transformé de contempler et d'entendre le murmure de ces vaguelettes qui meurent tendrement contre le rocher. Mon âme se réveille. Loin de tout, loin de...

lundi, mai 15, 2006

Introduction

Oui, comme pour toute écriture bien établie, introduire à la suite des pages. Introduire pour mettre en appétit ceux qui viendront lire et que j'espère nombreux.
Alors : pourquoi créer un blog ? Pour faire "tendance" ? Pour faire comme tout le monde ou simplement pour laisser aller sa plume virtuelle au gré de ses idées, de ses pensées et de ses réflexions et pourquoi pas tout simplement au gré de ses images, si images l'on aime.
Il y aura de tout un peu, avec la seule intention de se savoir lue et même critiquée.
Rappelons que la critique est un jugement porté sur un ouvrage de l'esprit. Ce jugement peut être bon ou mauvais.
Il ne me reste qu'à écrire, publier et attendre.