samedi, août 07, 2010

Parfum d'été

Ce matin, me promenant autour de la maison, cherchant la figue... arrosant les feuillages des "monstera, des fougères, des bégonias, sous la vérandah, je suis passée devant le petit laurier rose, celui que j'ai fait déplacer sur l'angle du petit escalier et tout à coup, envahie de ce parfum que je connais si bien, je me suis vue à Suffren, sous les lauriers de la Villa Sergent, près du "Banc des aveux" - tout un programme qui avait bien des fois servi - Ce parfum me poursuivait c'était divin. Plonger dans le passé et Dieu seul sait combien j'aime plonger à tous les sens du verbe.

Je me sentais envahie d'un bien-être fabuleux qui me faisait tout oubier des ennuis et contrariétés qui peuvent arriver.

Internet nous apporte, les textes, les images, les sons..mais il ne nous apporte pas les parfums, les senteurs et leur cortège. Peut-être est-ce mieux ainsi, de pouvoir préserver cette intimité unique, de même que le goût - de la figue par exemple - ou simplement les choses que nous voulons garder secrètement pour nous ? A moins que se tende une main et qu'lle soit celle avec laquelle on a pu partager un tel moment de bonheur.

1 commentaire:

  1. Oui Internet ou le téléphone ne transmet pas tout bien que des fois il peut arriver qu'on ait l'impression d'avoir l'odeur qui va avec l'image. Le laurier était une porte vers Suffren

    RépondreSupprimer