MON GREC
« …mais il faudra que tu me racontes ce que tu
fabriques avec ton grec...
et maintenant bonne sieste.
Je t'embrasse...
Pierre. »
"Ah mon grec, Ah mon grec.... !!! Comme il a des yeux de
velours comme il a des gestes calmes et tendres, comme ses mains viennent
doucement et lentement me caresser jusqu'à ce que mes yeux se ferment devant
tellement de félicité ah mon grec, Ah cet homme qui ne me demande rien de plus
que d'être lui, que d'être là et surtout....oh surtout de ne rien dire qui
puisse me blesser... ce grec que je ne connais que de nom, ce grec que j'aime
parce qu'il me mène à des chemins de repos... enfin en un mot ou plusieurs, ce grec
qui me prends dans ses bras pour me mener sur le chemin du sommeil qui est une
petite mort jusqu'au lendemain matin... je le bénis.. Je l'aime.
Il n'est pas méchant il n'est pas dur il n'est pas
revendicateur, il n'est pas sombre il n'est pas triste, il est la joie, le
bonheur, le rire et les sourires, il est la douceur des mains, des lèvres et
des baisers que l'on ne lui demande pas mais qu'il donne ainsi sans compter...
Enfin il pourrait être autre que grec; il pourrait être simplement un homme,
l'homme que l'on aimerait aimer de tout son être à qui l'on donnerait sans
compter, son corps, son âme, ses sens, ses yeux, et ses lèvres pour
arriver à oublier la terre et le genre humain pour pénétrer dans une félicité
qui n'est pas de ce monde et ne le sera jamais, sauf sauf... dans quelques
minutes, instants, secondes de total oubli de soi et des autres, pour ne penser qu'au plaisir de donner et de
recevoir sans qu'intervienne la notion de temps, les yeux fermés se reposant.
Vois-tu Pierre voilà mon grec... Il est, toi, les uns et les
autres, ceux que j'aime et que j’idéalise, ceux qui me donnent de temps à autre
le plaisir quel qu’il soit, le plaisir au premier sens du mot. Tous les
plaisirs sont merveilleux, surtout s'ils sont partagés. La pire des choses qui
puisse arriver est qu'un jour ou l'autre ce grec, se fourvoie dans des chemins
stupides et tortueux où rien de ce que nous aimons, nous, n'existe, les
complications, les orgueils farouches, les bêtises en tout genre. Non. Nous
aimons comme nous aimons, tout de go, tout droit et comme cela doit se faire,
sans penser à tout le reste.
Voila mon grec. je l'aime parce qu'il vit au milieu des
lentisques, des roseaux et des vignes d'Alger , des orangers de Chios, du soleil et des graviers
de la plage de Suffren ou de Fana, je l'aime parce qu'il est moi toute entière
et que je me fonds en lui parce que j'aime ne plus faire qu'un avec l'homme que
j'ai choisi comme je ne peux faire qu'une avec l'eau transparente de ma Méditerranée qu'elle soit à Alger, Ibiza ou Chios.
quel beau poeme, comme une lyre!
RépondreSupprimerMerci, Je rosis de plaisir de lire vos mots sans accents !!! et je vous imagine, assis sur un rocher moussu, une lyre entre les mains, une couronne de laurier sur votre tête...Et pas un seul mot créé ici, tout est d'origine !
RépondreSupprimerIt's splendiferous...
RépondreSupprimerUn beau poeme,
RépondreSupprimercomme un cri..
comme:
''Apollo rah ou wala
Sahbi mazal a dja''
qu'on pourrait traduire:
L'infini aller retour
J'attends toujours mon amour
J'ai adoré le poeme et la photo
Tayeb
Merci Tayeb !!!
RépondreSupprimerTayeb toujours là, toujours présent Merci.
Aujourd'hui mercredi 11 Novembre 2015, virtuellement ,
RépondreSupprimerde ma Californie sud, je rejoins en esprit l'amie Françoise là-bas... dans la Beauté qu'elle sait, si bien, faire naître de mots magiques et, généreusement, partager...